Le cabri

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Lorsque l'on parle de cabri à la Réunion, il ne s'agit pas forcément de chevreaux ou de chevrettes qu'on appelle aussi cabri dans certaines régions en métropole. Le cabri Réunionnais est tout simplement n'importe quelle chèvre. Mâle ou femelle, chèvre ou bouc, à la Réunion ce sera toujours un cabri.

Cabri dans une cour à Saint-Paul par Auregann

Cet animal est répandu à la Réunion où il est élevé pour sa viande et aussi pour les sacrifices hindous. Il est en effet coutume de sacrifier un bouc lors des fêtes de la déesse Kali. L'élevage de chèvre est surtout pratiqué en amateur pour l'autoconsommation la viande de chèvre est très appréciée et est est à la base de l'un des plats réunionnais les plus connus, le cabri massalé. Les normes sanitaires étant de plus en plus contraignantes, on constate depuis plusieurs années à une réduction de cet élevage domestique auquel répond un développement de la filière caprine professionelle.

Les races

Il y a deux race de chèvres communément élevées à la Réunion. D'abbord le cabri peï (la chèvre pays), race locale, issue d'un métissage des races importées sur l'île depuis le XIXème siècle. Ensuite la race boer créée en Afrique du Sud en 1900 par sélection d'individus pour leurs qualités bouchères.

De nombreux éleveurs de la Réunion élèvent des cabris peï croisés avec des boer. En effet la race boer est fragile et le croisement avec la race locale permet d'obtenir des animaux rustiques et plus résistants au climat de la Réunion.

La Ravine-des-Cabris

La Ravine des cabris enfin est une commune aux environs de Saint Pierre qui doit son nom aux accidents du terrain (ravine) et à ces chèvres qui y paîssent (cabris). Un gouzou s'y est installé.